Ile au milieu des Caraïbes, Cuba est un lieu unique de force et de dynamisme de la musique latino. Au fil de ces 50 morceaux, écoutez certains de ses meilleurs artistes chanter ses chansons les plus populaires : avec CELIA CRUZ, COMPAY SEGUNDO, IBRAHIM FERRER, RUBEN GONZALEZ...
L'histoire de Tamikrest est celle de jeunes musiciens, bien décidés à faire vivre leur musique et leur poésie au delà des dunes. En langue touareg, "Tamikrest" signifie le n ud, la coalition, le futur. Pendant son enfance, à Tin-Zaouaten, un village du Sahara situé à 215 kilomètres à l'ouest de Tessalit, Ousmane Ag Mossa, le chanteur et compositeur de Tamikrest a entendu tous styles de musique et notamment les guitares rebelles des Tinariwen. Il a grandi dans une période difficile, balisée par la grande sécheresse de 1984-1985, qui a poussé grand nombre de familles à s'exiler vers les pays voisins. Ousmane, encore enfant, a vécu l'explosion de la guerre Touareg de 1990 puis s'est caché dans les montagnes voisines avec les femmes de son village. Ses consciences - politique et poétique, ont grandi en même temps que lui, à la vitesse du vent qui balaie les dunes. En 2002, Ousmane et son ami d'enfance Cheikh descendent vers Kidal, guitare en bandoulière. Ils y peaufinent leur style et rencontrent Pino, qui devient le bassiste du groupe. Lors de l'édition 2008 du festival Essakane/le Festival au désert, Tamikrest joue devant sa tente quand les musiciens américains de Dirtmusic rejoignent le groupe pour improviser. Le coup de foudre est immédiat. Ils se donnent rendez-vous un an plus tard et quelques1800 kilomètres au sud, à Bamako. Au studio Bogolan, Tamikrest enregistre avec le soutien de Dirtmusic onze titres aériens, sur lesquels apparaissent de temps à autre les rockers nomades, qui ont eux-mêmes enregistré leur nouvel album Bamako sur place. L'aventure n'a plus rien d'original tant le Festival au désert a engendré de rencontres fertiles...Et pourtant, le résultat, tout en poésie, finesse et respect mutuel, mérite une écoute plus qu'attentive.
"Revoltosa" leur 2ème album est un travail proche, organique, nécessaire, avec une musique gaie et des paroles qui s'interrogent sur des sujets de société d'une impérative actualité comme la conjoncture économique et les révoltes citoyennes. Des chansons qui parlent de paix, d'amour, de solidarité entre les personnes et les peuples. Sans doute sommes-nous face à un travail qui consolide le groupe dans un style propre, à cheval entre le reggae et les rythmes chauds, avec un public fidèle toujours plus nombreux dans toute la péninsule et dans d'autres pays européens comme la France, l'Italie, la Belgique et la Hollande Car après le grand succès obtenu grâce à la chanson : "Todos los das sale el Sol"-chipirn !- la progression de Bongo Botrako a été imparable dans tous les endroits où ils ont joué. Le nouveau disque a été produit par Amparo Snchez, et il se montre plus fin, plus exquis et plus réussi que jamais. De plus, il compte avec la collaboration de Canteca de Macao, Amparo Snchez, Joan Garriga (La Troba Kung-F), Gerard Casajs (La Kinky Beat), le chanteur Benjammin ou le trompétiste Jose Alberto Varona. Sur la même ligne d'un travail méticuleux et pointilleux, Bongo Botrako a compté sur le dessinateur et illustrateur cubain Roberto Ramos pour créer un digipack qui lorsqu'on le déplie atteint plus d'un mètre de long. Dessus se trouvent des illustrations ayant un fort contenu social et en très forte relation avec les chansons du disque.