Au milieu du XVIème siècle, Zénon, alchimiste et écrivain, revient clandestinement à Bruges où ses idées déplaisent à l'Inquisition. Grâce à des protecteurs, dont le Prieur des Cordeliers, Zénon parvient à ouvrir une clinique pour les pauvres et à y exercer la médecine. Zénon découvre des secrets compromettants pour l'Église. Son protecteur, mourant, le supplie de fuir vers Londres...

Mister Freedom, justicier américain, une sorte de « Rambo » spatial, vient régler les problèmes de la France et la libérer du péril jaune et de la menace rouge. Après des aventures rocambolesques, confronté à Red China Man (une structure gonflable), Moujik Man (Philippe Noiret), Marie-Madeleine (Delphine Seyrig), il ne réussit qu'à mettre le pays à feu et à sang... comme il l'a fait au Vietnam. Le style du film est celui d'une satire sanglante des grands événements qui agitent notre époque. Les décors et les costumes sont graphiques, bandes dessinées. Il y a de la morale, de la violence, des rebondissements, du suspense, du sexe et du slapstick. Le spectateur se croira au cirque jusqu'au moment où il se rendra compte qu'il regarde des actualités.

Alors qu'un couturier présente un défilé de femmes vêtues de métal, le mannequin à succès Polly Maggoo est constamment harcelé. Le prince Igor veut l'épouser, tandis qu'une équipe de télévision tente de faire son portrait pour l'émission "Qui êtes vous... ?". Grégoire Pecque, le réalisateur, tombe sous le charme de Polly...

Mai 1946 : Après neuf ans d'internement, Antonin Artaud sort enfin de l'asile de Rodez pour revenir à Paris parmi les siens. Ce jour est l'illumination de Jacques Prevel. Jeune poète, il va suivre Artaud dans ses pérégrinations... Dans cette étonnante "biographie" inspirée, Gérard Mordillat signe, avec Jérôme Prieur son complice, un film rugueux comme peut l'être l'écriture, libre comme la poésie...